La croissance à marche forcée est-elle le seul moyen d'éradiquer le chômage et de résoudre les problèmes de la dette ? Depuis plus d'un demi-siècle, Pierre Rabhi prône au contraire la « sobriété heureuse » et la « puissance de la modération ». Oui, dit-il, nous pouvons vivre mieux sans croissance. D'autres modes d'existence sont possibles, sans que nous soit pour autant imposée une dictature verte.